6 Mai 2021
Surréaliste et parfois subversif, l'univers graphique très coloré de Maika nous propulse dans un monde étrange, rempli de détournements et de références à multiples lectures. Avec ses illustrations, l'artiste laisse déborder son imaginaire très fertile et fait des associations d'idées surprenantes, dignes des cadavres exquis. Si les collages imaginaires de Maika font sourire, ils questionnent aussi sur des sujets, comme celui de la pollution. Petit tour d'horizon.
Empalé par une cuillère en plastique, un oiseau a la tête recouverte d'un pot de yaourt. L'opercule semble représenter une cape de super-héros. Le moineau a-t-il voulu se faire harakiri ou est-il une triste et énième victime de la pollution plastique ? Un collage de Madame Gilles se trouve sur la deuxième photographie.
Toujours dans le registre des volatiles, ce collage illustre un pigeon rose fluo dont la tête prend la forme d'une "main" chercheuse.
En plein décollage, cet astronaute cyclope voudrait-il hypnotiser les passants ? En arrière plan, un autre collage de Saint Teetz.
Cette page sera actualisée en fonction des nouvelles trouvailles recueillies dans la rue. La page Instagram de Maika recense tout son travail (illustrations, collages, croquis, art de rue...).
Depuis mon arrivée à Montréal en juin 2012, je prends des instantanés insolites de la ville. Toutes les photos de ce site sont créditées © Ariane Dadier #montrealstreetart