27 Mai 2019
Au Québec, les sacres, jurons ou autres blasphèmes permettent d'extérioriser une vive émotion. Beaucoup d'entre eux proviennent du registre religieux catholique. Voici en images un bref aperçu de ce langage fleuri, à mille lieues des bons vieux "merde" ou "putain" employés à tire-larigot en France.
"Tabarnak" exprime l'étonnement, la colère ou l'indignation. Provient de "tabernacle", petite armoire conservant l'eucharistie.
Utilisé ici dans le sens "on s'en fout" ou "on s'en moque". De "calice", vase rempli du vin de messe.
Traduisant l'exaspération profonde ou un vif mécontentement, "crisse" (un dérivé de "Christ") pourrait se rapprocher de l'affreux "putain" français.
Depuis mon arrivée à Montréal en juin 2012, je prends des instantanés insolites de la ville. Toutes les photos de ce site sont créditées © Ariane Dadier #montrealstreetart