22 Octobre 2018
Multiforme, l'art de rue suscite bon nombre d'émotions. Il est tout de même rare qu'il génère de la peur, du rejet ou de l'angoisse. Ici, c'est pourtant l'effet produit par ces peintures expressionnistes exécutées à l'arrière d'un bâtiment. Quelques apparitions fantomatiques surgissent des poteaux et des murs. Chaque tête rappelle un peu celle du tableau Le Cri d'Edvard Munch qui met en scène un personnage en proie à une crise existentielle. Homsik (alias Harlequin Davidson) a bien réussi son coup et donne un bel avant-goût d'Halloween dans un décor à faire pâlir n'importe qui.
Depuis mon arrivée à Montréal en juin 2012, je prends des instantanés insolites de la ville. Toutes les photos de ce site sont créditées © Ariane Dadier #montrealstreetart